[MATERNITE SACREE] Prologue : Où j'en suis dans ma parentalité ? (et fonctionnement à suivre)

Salut les mamans qui participent, et toutes celles.eux qui ne participent pas au projet mais qui lisent ces lignes

Notre projet "Maternité Sacrée", accompagnées du livre de Anni Daulter et Niki Dewart, commence cette semaine, avec Ostara.
Avant que nous nous lancions, et parce que le format ne sera pas à "1 post par semaine", j'aimerais poser quelques bases d'organisation :

D'une part, je pense demander à Namibi de créer une sous-section quand même. Non pas privée, mais juste pour la lisibilité de cette section du forum.

J'ouvrirai un post par mois à peu près, pour faire le bilan du mois et des quelques semaines qui l'ont composé, + un post par saison pour faire le bilan de la saison + un post en fin d'expérience. Là encore pour des raisons de visibilité, je vous encourage à mettre vos réflexions en réponse à ce post plutot que d'en ouvrir un à chaque fois.

Je vous propose un premier post "Prologue" aujourd'hui avec cette question : où en êtes-vous, à ce jour, avec la parentalité ?
Quelques pistes pour répondre : Si vous le souhaitez, vous pouvez partager votre composition familiale par exemple, les défis que vous traversez ici et maintenant, ainsi que vos attentes par rapport à ce "programme", s'il y en a, une divinité qui vous accompagne depuis toujours sur ce cheminement (ou celui du foyer - ou pas) et toute autre chose qui vous semblerait utile ou réconfortante

Je répondrai moi-même à cette question un peu plus tard dans la journée ou dans les jours à venir

Hello!!

Merci pour ce premier post d’entrée en matière !

A ce jour , et je pense que cela ne changera plus, nous sommes 4 humains à la maison dont deux enfants : MIshka qui a eu 10 ans en septembre, Bridha qui en aura 3 en juin.

Je vis pleins de phases qui vont et viennent. Des phases où je me sens complètement alignée, bien dans mes basques, où je trouve que j’assure pas mal... et d’autres où j’ai honte de moi et de ma manière d’être mère.

Les enfants ont des cycles, moi aussi, mon mari aussi, et tout ne s’accorde pas toujours!

J’ai envie d’être un peu plus constante et je travaille sur ma colère depuis un bout ,.... et sur mon enfant intérieur blessé...
je ne cesse d’apprendre et c’est clair qu’être parent c’est un sacré apprentissage de chaque jour.

Je veux m’améliorer et être plus patiente avec mes enfants.

Depuis ses 18 mois environ ( depuis toujours j’ai l’impression) ma fille est en opposition totale ou presque par grosse phase d’un mois ou plus ... deux jours d’accalmie et hop à nouveau un mois de grosses crises!
Je travaille actuellement sur sa naissance et la mienne.
Elle me tape, tape les plus petits qu’elle , arrache les totottes des gamins qu’elle croise. Elle adore castagner un petit blond tout mignon quand on va au bus chercher mon grand...
Et souvent la première chose qu’elle fait le matin c’est hurler dans nos oreilles.
L’habiller est un défi, la faire manger aussi... plus trop de place pour le grand.
Qui a d’ailleurs mille chose à dire .
J’ai demandé un petit créneau en crèche le mercredi aprem. Ça me fait horriblement culpabiliser. J’ai envie et pas ..., je vais pouvoir m’occuper de mon grand un peu. Aller marcher , jardiner un peu.
Mais ça me fend le cœur.
J’aimerai qu’elle soit plus zen, et moi aussi!
Je ne peux pas faire grand chose avec elle en ce moment, à part cueillir ! Ça elle aime!
Fleurs , champignons....nous partageons ce bonheur côte à côte et là je savoure!!!

Merci Péma de ton partage : on pourra y revenir dans un an pour voir où on en est

Nous sommes 3 humains, incluant Balthazar, 4 ans le 22 mars Nous nous organisons pour accueillir un petit frère ou une petite soeur, mais pas dans les mois à venir. Peut-être dans un an ou deux. Ou peut-être pas.

Comme je l'ai déjà indiqué dans un autre post je ne suis pas une mère parfaite. J'aurais aimée être la mère la plus fun, la plus patiente et la plus joyeuse du monde, mais la réalité c'est que j'ai mes limites : ca c'est un gros truc à gérer pour moi
Moi aussi, je me dis qu'on s'en sort bien, et moi aussi je me dis que je pourrais faire tellement mieux !

Dans mes attentes et mes espérances pour cette année, il y a "rencontrer et mieux assimiler la mère que JE suis". Je pense que c'est en essayant d'être moi-même le plus sereinement possible que je serai la meilleure mère possible, et en tous cas au moins acceptable. Et comme pour le yoga/l'enseignement/la prêtrise et tout un tas de trucs, c'est être soi-même qui est à la fois la meilleure stratégie et le truc le plus difficile
Les enfants nous confrontent sans le vouloir à nos zones blessées, comme l'a si bien évoqué Péma, et c'est un grand travail sur soi.
J'aspire à une relation avec mon fils (mes enfants ?) aussi harmonieuse et respectueuse des individualités que possibles, y compris dans les houles que nous ne manquons pas de traverser Avec mon mari aussi. Une vraie famille quoi, telle que je me la représente.

Héra m'a beaucoup aidée et soutenue autour de la grossesse, accouchement et allaitement. Si ca se trouve, d'autres vont se manifester autour de la parentalité On va voir ce qui sort

Ici on est quatre à temps plein, deux parents, mon fils Alban et ma fille Olivia, ainsi qu'occasionnellement le fils de mon conjoint, Nathan (qui vit chez sa maman la plupart du temps).

Mes enfants et moi même sommes des personnes hypersensibles, ce qui se traduit par quelques avantages, pas mal de contrariétés et de foutus caractères
Ne pas pouvoir dormir depuis des années commence à se faire lourdement sentir ces derniers temps, et j'ai l'impression de beaucoup crier - et les enfants, qui imitent ce qu'on leur montre, crient aussi beaucoup en conséquence.
Je culpabilise souvent de ne pas arriver à tout gérer, à ne pas être davantage comme Molly Weasley, mais aussi à vouloir davantage de liberté/indépendance/solitude, à ne pas profiter davantage de mes enfants et du temps qu'on passe ensemble...

J'aimerai vivre les choses plus sereinement, passer davantage de meilleurs moments et trouver ce lâcher-prise... (je dirai aussi mieux dormir, mais bon... )

Ici nous sommes deux parents et Rose 2 ans. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ! Je pense de plus en plus que Rose est une petite fille hypersensible. Nous sommes également très fusionnelle et je m'en veux par moment que mon conjoint ne puisse pas avoir autant de place que moi aux yeux de sa fille.

J'aimerais être une maman patiente, mais par moment je hausse le ton trop vite. En revanche, je suis dans une éducation sans violence physique ou psychique. Il m'arrive de mettre au coin et de culpabilise à mort par la suite, mais j'essaie toujours d'expliquer la raison de la mise au coin. J'ai peur du regard des autres, du jugement sur ma façon de faire (mon manque de confiance).

J'aimerais apprendre la patience et surtout que mon conjoint puisse aussi avoir une haute complicité avec Rose sans qu'elle ne soit en permanence entrain de me réclamer. J'aimerais aussi apprendre à me reposer et lâcher prise sans culpabiliser de laisser ma fille à mes parents pour le weekend.

Par contre je dois souligner que ma journée d'aujourd'hui fut une véritable bulle de bonheur, avec une petite fille heureuse de pouvoir crapahuter dans la forêt librement (je tiens à le mettre ici pour m'en souvenir dans un an).

Bonjour !

Ici nous sommes trois dont un petit garçon de trois ans tout juste nommé Bran. Enfant unique, il n'est pas exclu qu'un jour nous adoptions.

Bran a assisté cette année à quelques moments galères. Pour faire simple: une année "consacrée" aux galères. Et bien qu'il soit petit, je ne mets aucunement en doute le fait qu'il ait compris de quoi il en retournait.
D'aucun savent que je suis atteinte du trouble de la personnalité limite (autrement dit "borderline") et bien que je gère mieux à présent, il arrive parfois que mes émotions prennent le dessus et me submergent : Je deviens alors mélancolie et douleur. Quand ce n'est pas la colère, le dégout, la haine et la violence envers moi même; "& cette fichue société". Un brin révoltée. Carrément contestataire.
Heureusement ces moments se font de plus en plus rares, à moins d'avoir cumulé de sérieux manques de sommeil: Bran se réveille encore la nuit et demande toujours le sein. Il ne m'a jamais, je dis bien JAMAIS quitté plus de quelques heures (ballades avec papa) mais je n'ai absolument aucune famille dans la région, je n'ai pas voulu la crèche, et j'avoue que je suis hyper crevée. (Je tuerai pour deux jours, juste deux jours de solitude...)

Ce que j'attends de cette année, c'est avant tout de trouver un équilibre tout en étant là, présente à l'instant T. Davantage de pleine conscience. Ne plus jamais voir mon bébé arriver en me tendant les bras en me disant "t'inquiète pas maman, ça va aller". Ne plus inverser les rôles. C'est à moi de consoler mon enfant, et non l'inverse. Ne plus pleurer devant lui, même si ça n'est arrivé que peu de fois. Etre mère, oui, mais pas que. Car présentement... je ne suis plus "que" ça.

Enfin, découvrir la maman que je suis. Profiter de cette expérience / année dans un contexte plus "universel" amenant à des prises de conscience (comme tout est relié / interdépendant).  Incarner dans la vie quotidienne davantage de patience, d'harmonie, d'équilibre et d'énergie de guérison. Avec une belle notion de paix, Cesser de culpabiliser sans cesse et me consolider. Etre un pilier, un axe solide, un repère stable pour mon petit oiseau. (Mon "ptit corbak" quand ce jeune dissident fait des siennes !)

Brighid m'a accompagné tout au long de ma grossesse, était présente lors de mon accouchement physio. Je ne doute pas qu'Elle sera la flamme vivante de cette année d'apprentissage sur le chemin de la maternité sacrée. Ainsi que l'ogham Saille (j'ai ramené un petit bout d'écorce du saule blanc qui surplombe mon temple au bord de la Garonne et l'ai installé sur mon autel pour consacrer un petit coin maternité sacrée dessus).

Bonjour bonjour !

Je n’avais pas l’intention de m’impliquer ici, j’ai vraiment vraiment tant de choses à régler encore.
Mais évidemment je suis curieuse, notamment sur ce sujet

En lisant le témoignage de Péma, concernant ses difficultés avec sa petite. Je me suis souvenue que ma #2 était à peu près le même genre de petite fille.
Ce qui est très difficile pour une maman.
Elle mordait, agressait sans raison évidente… et voulait sans cesse être dans les bras/en écharpe.
Qu’est-ce que je l’ai portée cette petite ! Qu’est-ce que je l’ai écoutée pleurer !
Aujourd’hui c’est la plus cool de mes 4 filles. Elle a presque 21 ans, elle est super zen.

Je vous repartage (je crois) les super ressources qui m’ont aidée à franchir cette étape :

https://www.nbouhiercharles.com/app/download/10952881/Listening2ChildrenFRENCH.pdf

Jeu écoute : https://apprendreaeduquer.fr/jeu-ecoute-comportement-agressivite-enfants/

Le jeu écoute a été un outil privilégié chez nous, quand les filles étaient petites. [Hélas, aujourd’hui, entre mono parentalité et maladie, j’ai difficilement accès à ces ressources, trop de fatigue, trop d’anxiété. Je ne me trouve pas super cool avec ma petite dernière, de 12 ans, qui a vécu trop fortement toutes nos années de doutes/difficultés.]

Dans les freins du jeu écoute, et de la parentalité en général, c’est le manque d’écoute pour les parents qui émerge.
Aussi, je vous propose de créer un groupe de soutien et d’écoute, entre nous, afin de disposer
d’oreilles pour décharger de ce que cela occasionne en nous émotionnellement - de la mauvaise mère à Babayaga

Avoir cette écoute en plus de pratiquer l’écoute des pleurs et des émotions avec ma fille a été salvateur, il y a toutes ces années.

Ce que je vous propose n’est pas nouveau, c’est souvent le rôle des copines, mais parfois on a besoin de davantage ou d’autre chose.
L’idée est donc de constituer un groupe d’écoutantes volontaires - qui peuvent également être écoutées, bien sûr, un listing avec nos numéro de téléphone en cas d’urgence émotionnelle.

Concrètement et pratiquement, je ne suis pas sure de pouvoir m’occuper de ça maintenant, mais je ne voudrais pas laisser passer cette idée et l’oublier, du coup, je ne serai pas dérangée si l’une d’entre vous se saisissait de l’idée et la concrétisait . Si elle vous tente, bien sûr

Belle journée - administrative pour moi

Merci pour ce partage et cette idée ! elle n'est pas perdue je prends bonne note, mais là, je suis dans l'anniversaire de mon fils et tout, donc je lance tout ce que nous avons en cours, et je garde cette idée sous le coude pour une mise en place ultérieure

Un de mes apprentiages fondamentaux, c'est que les enfants, ce sont des humains et que dans la plupart des cas, leurs besoins sont aussi les notres (écoute, bienveillance, respect... ) mais avec évidement des réalités en matière de développement cérébral et autres qui sont différents (les enfants ne sont pas de petits adultes, mais les adultes oublient souvent qu'ils sont de grands enfants )

Hello , chez nous, c'est 6 ou c'était 6, car3 de mes garçons sont partis dans le lot, à Montpellier et Orléans ( 25- 23-21 ans). Le plus jeune, Pacôme, 18 ans est avec nous.
Ma priorité actuelle, être en lien avec eux.
Les accompagner du mieux que je peux dans leur " futur", 1 étudiant, 2 en recherche d'emploi ou formation et 1 en alternance.
Etre en lien, c'est s'intéresser à eux , leurs émotions, leurs difficultés, leurs peurs et partager sur les joies.
Leur rappeler qu'ils sont importants et capables.....
La parentalité ne s'arrête pas à la majorité.

Hey coucou Patrisio, heureuse de te trouver ici ! Tu souhaites embarquer avec nous alors ?

Oui, Patrisio, embarque avec nous, et partage nous ta vision de super maman, et toutes ces merveilleuses choses que tu fais avec tes gars

Patrisio m’inspire fréquemment dans sa douce détermination maternelle 🤩
Nous avons souvent échangé des coups de fil au sujet de nos parentalités atypiques.

Et me voici  

Situation actuelle : 3 (deux parents - 1 enfant)

Je suis la maman du petite fille haute en couleurs comme je les aime. Mais j’avoue que parfois c’est fatiguant. Elle a 4 ans et demi. Et depuis sa naissance, je suis très peu voire pas du tout entourée. Elle n’a jamais découché de la maison et rien que d’y penser j’en suis malade. Elle me fatigue beaucoup mais des qu’elle est à l’école, il ne faut pas une heure pour qu’elle me manque la bougresse!   
Avec papa, pour ceux qui me connaissent, on a connu beaucoup de bas depuis la naissance de cette petite fleur. Nous ne sommes pas raccord du tout sur le thème de l’éducation et c’est très difficile au quotidien. La petite ressentant cette dissonance saute du coup les pieds joints dedans. Quand nous sommes à 3 c’est parfois infernal. Mais par contre dès que l’un de nous est en tête à tête avec elle, c’est le pied intégral. Je dis même parfois que je vais prendre un logement toute seule pour être hors des conflits. Ma fille quand elle est très fâchée me lance des « et bien pars vivre dans une autre maison ! » 


Petite, elle a été beaucoup portée jusqu’à ce qu’elle ne le supporte plus. En cododo depuis la naissance et pour mon plus grand plaisir. 

Je suis loin d’être la mère parfaite mais je suis entièrement d’accord avec Rhi sur le fait d’être soi-même. Il y a tellement d’injonctions au sujet des mères qu’on finit par se culpabiliser. Je suis fan de l’éducation bienveillante mais force est de constater que je ne sais pas toujours être dedans parce que j’ai mes limites, mes casseroles et mes difficultés. 

Actuellement dans mon rôle de mère, ce qui me pose le plus problème c’est de parfois être obligée de faire des choses qui ne me vont pas. J’ai un gros soucis avec les règles personnellement. Je n’aime pas manger à une heure précise par exemple. Ma maison est un capharnaüm depuis la naissance de mon petit machin bruyant. Mais je manque malgré tout de temps pour moi et rien que pour moi. Je rejoins Evor en disant que je soufre de ne plus avoir de temps pour me retrouver. Je rêve parfois de n’avoir qu’un seul jour pour faire uniquement ce que j’aime. Depuis que je suis maman cela n’existe plus. Ma vie est rempli de « il faut faire ci, il faut faire ça » et quand tout est fait et que je peux enfin me dire c’est bon c’est à moi maintenant, il y a toujours qqn qui vient m’en rajouter. 

Ce que j’attends de cette année, me retrouver tout en accueillant la mère que je suis. 

Durant ma grossesse, c’est Kali qui s’est imposée jusqu’à la naissance. Bien que j’ai un souvenir de ma grossesse comme le plus beau moment de ma vie, ma grossesse a été jalonnée de gros coups de gueules qui faisaient trembler beaucoup de monde. Kali a toujours actuellement une place privilégiée et les colères de ma petite loupiote n’ont rien à lui envier.

<3 coeur sur toi et bienvenue dans l'aventure ! Puisse t-elle t'aider dans tes interrogations et difficultés

ravie de t’avoir parmi nous!